Dans le cadre du projet « Des Espaces Autres #3 », une initiative dirigée par le Commissaire d’exposition Jérôme CARRIE au CIAM (Centre d’Initiatives Artistiques du Mirail de l’Université Toulouse – Jean Jaurès), une passionnante collaboration entre Amine El Atmani, doctorant en psychologie interculturelle, Leila Bakouche, artiste photographe et étudiante en médiation culturelle, a donné naissance à une exploration unique. Le projet, intitulé « Renouer le lien entre l’université et le quartier », se fixe pour objectif de rétablir les connexions entre l’université et le quartier du Mirail, en se plongeant dans les interactions interculturelles à travers la photographie argentique. Amine El Atmani et Leila Bakouche ont travaillé en collaboration avec Jérôme CARRIE, commissaire d’exposition, pour présenter les résultats de leur étude à La Fabrique du 26 septembre au 13 octobre 2023.
EXPLORATION INTERCULTURELLE À TRAVERS L’OBJECTIF
Amine El Atmani, doctorant en psychologie interculturelle, et Leila Bakouche, artiste photographe et étudiante en médiation culturelle, ont entrepris une étude pendant l’été 2023 pour analyser les liens entre le contact interculturel et la photographie argentique. Leur approche qualitative a permis une compréhension approfondie des perceptions des résidents du quartier du Mirail à l’égard de l’espace universitaire.
DES RÉSULTATS ÉLOQUENTS
Les résultats de leur étude mettent en lumière plusieurs thèmes majeurs. L’université est perçue comme un lieu propice aux échanges sociaux, offrant une fonction éducative essentielle. Elle favorise également la diversification culturelle en tant que lieu de rencontre pour diverses communautés du quartier, enrichissant ainsi la diversité culturelle locale. Sur le plan économique, l’université joue un rôle significatif en tant que source de clients pour les commerces locaux. Cependant, les résidents expriment une perception nuancée, reconnaissant l’impact social et économique positif tout en soulignant des problèmes tels que l’organisation déficiente de la faculté. Une séparation symbolique entre les étudiants et les habitants est également soulignée, créant une dynamique particulière entre ces deux groupes.
VERS UNE RENAISSANCE DES LIENS INTERCOMMUNAUTAIRES
En conclusion, l’étude souligne la complexité des relations entre les habitants du quartier du Mirail et l’Université de Toulouse Jean Jaurès. Bien que l’université soit perçue comme un espace de convivialité, d’apprentissage et de diversité culturelle, la séparation symbolique entre étudiants et habitants pose un défi. Les chercheurs suggèrent l’exploration de collaborations avec les acteurs locaux pour renforcer les liens avec la communauté.
Le projet a été exposé à La Fabrique, marquant une étape importante dans l’exploration artistique du contact interculturel et de la photographie. Le commissaire d’exposition, Jérôme CARRIE, a salué la contribu
